Calendriers - Saison 2024/2025

On connait désormais le programme complet de nos équipes Élite pour cette saison 2024/2025 !
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Sélections jeunes - octobre

C'est la période des premières sélections et plusieurs de nos jeunes se sont vus récompensés de leur début de sais...
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Classements de nos équipes - début novembre

En ce début novembre, il est l'heure de faire le point sur le classement de nos équipes dans leurs championnats respectifs :
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>> 1931 - Le premier bouclier

Le RCT dispute sa première grande finale du championnat de France de première division, à Bordeaux, face au Lyon Olympique Universitaire (LOU). Après une bataille homérique, il l’emporte sous la pluie, sur le score de 6 à 3.
Les héros du jour (Allègre, Baillette (capitaine), Barrère, Boréani, Chabout, Chaud, Couadou, Delangre, Farre, Hauc, Lafontan, Lamothe, Mansiet, Namur, Servole, Vails), sont accueillis en gare de Toulon par une marée humaine estimée à près de 30.000 personnes. Ils sont précédés du président du RCT, Paul Perrand, et de Félix Mayol qui les ont accompagnés à Bordeaux.

Menaçant d’être étouffés sous les accolades et embrassades de la marée humaine, ces derniers doivent rapidement être mis à couvert.

>> 1934 - Le Challenge Yves-du-Manoir

Vingt-deux équipes réparties dans deux poules s’affrontent au cours de cette 3ème édition du Challenge Yves du Manoir, 1933-1934. En finale, le vainqueur de la poule A, le Stade toulousain, rencontre celui de la poule B, le RCT. Le score étant de 0 à 0 à l’issue du temps réglementaire, les deux clubs Rouge et Noir sont déclarés vainqueurs.

>> 1948

A l’issue d’un parcours enthousiasmant, au point que le duo d’entraîneurs Boré – Delangre croit possible de rééditer l’exploit de 1931, le RCT dispute une nouvelle finale du championnat de France face à Lourdes, en avril 1948, au stade des Ponts Jumeaux de Toulouse, plein comme un œuf. Hélas, le pack et le collectif lourdais ont raison de la courageuse équipe Rouge et Noir qui s’incline sur le score de 11 à 3. La déception est immense.

L’équipe Rouge et Noir est composée de : Joseph Alessandri, Marcel Bodrero, Léon Bordenave, Firmin Bonnus, Hubert Cutzach, Georges Frois, Marc Jaffrain, Pierre Jeanjean, Henri Laugier, Daniel Loiseau, Pierre Monier, Georges Pinardeau, Raymond Sancey, Dominique Salomone, Guy Vassal.

>> De 1968 à 1971

En 1968, l’équipe du RCT qui a André Herrero pour capitaine, accède à sa troisième finale du championnat de France. Elle partage les points (9 à 9) face à Lourdes, qui l’emporte au nombre d’essais marqués. Malgré la défaite, les valeureux combattants sont accueillis et accompagnés à leur retour, par une foule dense et enthousiaste, de la gare à la mairie.

En 1970, le RCT l’emporte après un match éblouissant en finale du Challenge Yves du Manoir sur Agen, à Colombes, sur le score de 25 à 22. Cette victoire éclipse même celle du championnat de France remportée par La Voulte sur Montferrand, sur le score de 3 à 0.

C’est une nouvelle arrivée triomphale de l’équipe Rouge et Noir (composée de J-Cl Ballatore, Bonneau, P. Bos, J-P Carreras, Ch. Carrère, R. Demian, B. Giabicconi, A. Gruarin, D. Hache, A. Herrero, D. Herrero, L. Irastorza, Laborde, B. Labouré, N. Vadella) et un parcours sous les vivats des passionnés du ballon ovale et du Club Rouge et Noir, à travers les rues de la ville.

En 1971, après avoir éliminé Brive, à Lyon, en demie, sur le score de 6 à 3, le RCT (avec une équipe composée des mêmes joueurs qu’en finale Yves du Manoir, moins Bonneau, Demian et Laborde, plus G. Delaigue, R. Fabien et M. Sappa) dispute une nouvelle finale à Bordeaux, face à l’A.S. Béziers. Le match est rugueux. André Herrero se fait fracturer les côtes à la 37ème minute de jeu. Il reste sur le terrain. Le RCT s’incline tête haute, sur le score de 15 à 9 après prolongations. Nouvel enthousiasme populaire à l’arrivée de l’équipe en gare de Toulon.

La saison suivante, l’équipe du RCT perdra en ½ finale contre ces mêmes Biterrois tous restés dans leur club. Entre 1971 et 1984, ces derniers gagneront 10 titres de champion de France.

Cela n’empêche pas l’équipe Cadets du RCT de décrocher en 1974 le titre de Champion de France. Elle est composée de : Baldacchino, Bertin, J.P Blanc, M. Blanc, Burchi, J.F. Carbonel, Guilloteau, B. Herrero, Loiseau, Lopez, Lupetti, Marie, Mazurco, Orlovic, Orsini, Peron, A. Pierre. Entraîneur Jeannot Laugier. Secrétaire d’équipe : Louis Carenzo.

>> De 1983 à 1989

En 1985, le RCT s’incline devant le Stade toulousain après prolongations, en finale du championnat de France de Rugby à XV sur le score de 36 à 22 (19-19 à la fin du temps réglementaire).

Titulaires : Jérôme Bianchi, Yann Braendlin, Patrice Blachère, Alain Carbonel, Christian Cauvy, Eric Champ, Philippe Coulais, Manu Diaz, Gilbert Doucet, Thierry Fournier, Jérôme Gallion, Bernard Herrero, Pascal Jehl, Patrick Occhini, Marc Pujolle. Remplaçants : Bernard Capitani, Jean-Luc Charlier, Gilles Fargues, Laurent Gueit, Yvan Roux, Christian Salvarelli.

En avril 1986, le RCT accueille le C.A. Brive, en huitième de finale-retour du championnat de France. Il a douze points à rattraper et s’impose 43 à 3 dans un Mayol en délire et en fusion. En quart de finale les Rouge et Noir gagnent contre L’USA Perpignan sur le score de 15 à 10, mais ils s’inclinent en demi-finale face au SU Agen sur le score de 18 à 38.

En 1987, Roger Vigouroux, un passionné, est président du RCT. Daniel Herrero qui entraîne l’équipe première, annonce la couleur : « Le bouclier ou rien ! ». La saison est très réussie : le RCT est invaincu à Mayol et il termine premier club français à l’issue des matchs de poules. Il bat le S.U. Agen en demi-finale sur le score de 18 à 16 et accède à une nouvelle finale du championnat de France.

Le 2 mai, dans un Parc des Princes investi par 15 000 mordus, il s’impose après un match très serré face au Racing Club de France sur le score de 15 à 12 avec comme titulaires : Jérôme Bianchi, Yann Braendlin, Alain Carbonel, Christian Cauvy, Eric Champ, Manu Diaz, Eric Fourniols, Jérôme Gallion, Bernard Herrero, Pascal Jehl, Thierry Louvet, Eric Melville, Marc Pujolle, Jean-Charles Orso, Pierre Trémouille et comme remplaçants : Henri Chapus, Fabrice Fargues, David Jaubert, Yvan Roux.

Un magnifique tour d’honneur a lieu le 16 mai dans un Mayol comble, pour fêter le retour sur la rade du Bouclier de Brennus après 56 ans d’attente.

En 1989, le RCT présidé par Victor Agostini, dispute une nouvelle finale du championnat de France au Parc des Princes face au Stade Toulousain. Il s’incline 18 à 12.

>> 1992, le troisième bouclier

En 1991, le président Agostini en ayant fini avec son mandat, c’est André Herrero qui accepte de lui succéder, même si les finances du Club sont annoncées au plus mal. Il cédera la main en 1992, à Patrick Rouard qui la conservera jusqu’en 1994.

En 1992, ayant échappé de peu à la relégation et à l’issue d’une saison inoubliable, le RCT magistralement pris en main en début de saison par Jean-Claude Ballatore, remporte pour la troisième fois, le championnat de France de rugby à XV de première division, au Parc des Princes face au Biarritz Olympique, sur le score de 19 à 14 et ce, alors même que les Rouge et Noir n’étaient pas donnés gagnants.

Etaient titulaires : Yann Braendlin, Eric Dasalmartini, Yann Delaigue, Aubin Hueber, David Jaubert, Pascal Jehl, Thierry Louvet, Léon Loppy, Eric Melville, Bruno Motteroz, Gérald Orsoni, Michel Périé, Jean-Christophe Repon, Patrice Teisseire, Pierre Trémouille. Remplaçants : Alain Carbonel, Jean-Michel Casalini, Franck Chouquet, Ludovic Cornuau, Jean-Louis Gruarin, Marc de Rougemont.

Une nouvelle marée humaine déferle à travers Toulon au retour des champions présents dans un bus et exhibant le glorieux bouclier de Brennus.

En 1994, Avec Manu Diaz et Michel Miquelis entraîneurs, Jean-Louis Lagadec et Loris Pédri, présidents, le RCT s’incline en demi-finale, contre le Castres olympique (qui l’emportera en finale), sur le score très serré de 16 à 17.

>> 1995 à 2005 : les « années galères »

En août 1995, l’International Rugby Football Board fait sortir de ses statuts toute notion d’amateurisme. L’année qui suit, 600 joueurs français deviennent professionnels.

Des clubs anglo-saxons expriment le souhait de bâtir une Coupe d’Europe, contre l’avis de Fédérations plus que réticentes. Dans un premier temps, ce sont les Anglais qui mènent la danse.

Ils proposent très vite un projet à douze clubs, entièrement ficelé. Refusant d’être mis devant le fait accompli, des présidents français sont désireux de reprendre la main et de plancher sur le dossier. René Bouscatel du Stade toulousain, Loris Pédri coprésident du RCT, Pierre-Yves Revol de Castres et Jacky Rodoror de Perpignan, sont à la manœuvre pour travailler avec les dirigeants d’outre-manche, à une autre proposition.

Ils sont soutenus par les présidents des autres clubs français traditionnellement rivaux, mais désormais conscients de défendre des intérêts communs. Devant tant de détermination, le président de la FFR, Bernard Lapasset, se laisse convaincre et la Coupe d’Europe est placée sous l’égide de la FFR.

Les autres Fédérations n’ont d’autre option que de prendre le train en marche. Les Anglais quittent la table des négociations. Une nouvelle compétition est créée dans les mois suivants. Très expérimentale au départ, elle acquiert très rapidement sa légitimité et ses lettres de noblesse.

En 1996, le RCT accuse un important déficit. Jean-Claude Ballatore qui en prend seul les commandes fait adopter des mesures drastiques comme la diminution de 30% de la masse salariale, ainsi qu’un plan de redressement soutenu par les collectivités territoriales. Cela permet au Club de se sortir in extremis de l’ornière.

Ce sont les juniors Reichel toulonnais qui prendront la lumière avec 2 titres de champion de France et 2 challenges des provinces (1997 et 1998). Serge Luca et Patrice Blachère étaient les entraîneurs. Les joueurs : Moraitis (cap), Curnier, Emmanuelli, Lecorvec, Delmotte, Mignoni, Allam, Achard, Nouchi, Rivier, Gérard, Piovano, Charreyre, Gall, Mallet, Durand, El Affid, Alcaraz, Blanc, Barnel, Douy, Guichard, Allamandi, Conzett, Ferchach, Colomb, Benedetto, Julien , Passalaqua, Milaret, Gandon, Gendre, Giabbiconi, Conte, Fitzgerald, Borgna, Vincent, Partage, Sénes, Flory, Rossi, Young, Bazani, Kiné : Bortolaso, secrétaires Dekkhil, Perez.

L’ensemble du collectif et les coachs seront promus en 1998 pour relever le défi du TOP 16. Les play off seront atteints, et c’est un carton rouge qui empêchera la qualification de tous ces minots en ¼ de finale.

En 2000, l’Association prend le virage du professionnalisme en créant une SAOS (société à objet sportif). En juin 2000, Jérôme Gallion nouveau président, procède, aussitôt élu, à une série de consultations pour faire face aux importantes difficultés financières du Club.

La situation du RCT est alors très dépendante des collectivités territoriales qui assurent l’essentiel de ses recettes. Les importants efforts déployés par Jérôme Gallion pour épargner au RCT une rétrogradation administrative restent vains. La Ligue Nationale de Rugby bascule le Club en Pro D2.

La saison suivante, le club Rouge et Noir est tout près de remonter en Top 14, mais il chute en finale face à Montauban. En 2003, après avoir redressé les finances du Club et l’avoir restructuré, Jérôme Gallion en cède la présidence à Éric Champ.

Celui-ci a le grand mérite de privilégier le recrutement de jeunes et de joueurs du cru, mais les saisons sans succès s’enchaînent jusqu’à ce que les Rouge et Noir enchaînent enfin les victoires et retrouvent en 2005 l’élite du rugby français. Le club n’arrive pourtant pas à s’y maintenir et il retombe en Pro D2.

>> De 2006 à 2015, à la reconquête du prestige

En 2006, Mourad Boudjellal et Stéphane Lelièvre investissent dans la société sportive qui devient cette année là une SASP (société anonyme sportive professionnelle). Les deux hommes d’affaires procèdent à un recrutement hors norme dans un club de Pro D2 (Gonzalo Quesada, Tana Umaga, George Gregan, Andrew Mehrtens, Victor Matfield…).

En 2007, Mourad Boudjellal en devient seul président, mais le RCT échoue cette année-là une nouvelle fois aux portes du Top 14. Débute alors un recrutement de joueurs d’exception, de dimensions mondiales (Sonny Bill Williams et Jerry Collins). Le RCT retrouve l’élite du rugby français en 2008.

Cette année-là Joe Van Nikerk rejoint le Club où il restera six ans. En 2009, arrivent Philippe Saint-André, Pierre Mignoni, Laurent Emmanuelli, Jony Wilkinson, Juan Martin Fernandez Lobbe, Felipe Contepomi... Aux termes d’une excellente saison 2009-2010, le Club s’incline en demi-finale du Top 14 face à l’ASM Clermont Auvergne. En 2011, Bakkies Botha arrive sur la rade.

Sur cette belle dynamique, Les juniors Reichel entrainés par Laurent Gueit et Jean-Jacques Bortolai seront champions de France. Les joueurs : Chiocci, Lamache, Chilachava, Ivaldi, Orioli, Gunther, L Julien Lucas, Ramel, Lestrate, Bruni, Siccardi, Magnaval, Leguevel, Barthelemy, Sonetti, Sinzelle, Falconetti, Andreu, Santolini, Viard, Caminatti. PP ; F Elamraoui, Kiné : V Dufay, Secrétaire : H. Chauveau.

En 2011, Mathieu Bastareaud et Bakkies Botha débarquent sur la rade. En 2011-2012, Bernard Laporte succède à Philippe Saint-André devenu sélectionneur du XV de France. Matt Giteau signe avec le RCT un contrat de dix-huit mois avec une saison en option. Il y restera jusqu’en 2017.

Cette saison là (2011-2012), le RCT enchaîne sans en gagner aucune, deux finales en Challenge Européen et en Top 14. A l’été 2013, Mourad Boudjellal procède à un nouveau recrutement XXL. Drew Mitchell, Bryan Habana, Ali Williams… rejoignent le club Rouge et Noir.

Les exploits s’enchaînent (un titre de champion de France de Rugby à XV en 2014 et 3 coupes d’Europe) puis le club entre dans une période maigre, sans titre, ni phase finale.

>> 2018, une nouvelle ère

Alex Massari, personnalité fédératrice et charismatique, accède en mai 2014 à la tête de l’Association, qu’il structure en Commissions.

Les juniors Crabos de la génération 98/99/2000, (avec en figures de proue : Louis Carbonel et Jean-Baptiste Gros) décrochent successivement deux titres de champions de France en 2016 et 2017 (entraîneurs Laurent Gueit et Guillaume Siméoni).

Les joueurs : Adel, Auphan, Auteroche, Avinen, Ba, Barillari, Bartoli, Beaudon, Balandrade, Berdeu, Blanc, Camara, Canourgues, Carbonel, Chouquet, Capitani, Cottin, Delaye, Dridi, Duquesnoy, Datamanti, De Sepulveda, Delpierre, Dommartin, Drie, Fabre, Faucheron, Favière, Fazi, Feraud, Gay, Garcia, Gassier, Gonzalez, Gros, Galasso, Griazani, Gulizzi, isolphe, Jordan, Kruger, Lachaud, Loudet, Malaga, May, Moretti, Maamry, Mannino, Martin, Melenchon, Merlin, Ogor, Passalacqua, Paul, Pham, Pittavino, Prospero, Pagot, Papalia, Recchia, Reynaud, Sabbia, Santer, Schlienger, Sempere, Smali, Sylvain, Tanga, Van bost, Vanverberghe, Yahi, Yborra, Yvars, Zanchetti, Zeghdar. Coachs : L Gueit, G Siméoni, Secrétaire : B Murat, PP Delage, Kiné : C Fe, Dirigeants : R. Massipe et J.J. Bortolai.

Cette génération dorée (entraînée par Olivier Beaudon et Guillaume Siméoni) décroche en 2019 le titre de champion de France Espoirs.

Cette année-là, Bernard Lemaître, après avoir pris au départ une participation de 25% et une première recapitalisation, devient majoritaire au capital du Club. Soucieux de le faire grandir et de le doter d’actifs et d’infrastructures de haut niveau, il le préside depuis février 2020 et y injecte près de 80 millions d’euros, contribuant ainsi à sa métamorphose.

L’Association est désormais coprésidée par Patrice Blachère et Olivier Rouard et l’équipe première entraînée par Pierre Mignoni, sous l’impulsion duquel le RCT s’est inscrite dans une nouvelle et belle dynamique, en remportant le trophée de la Challenge Cup, en mai 2023.